Syndrome de Noé
Comprendre le syndrome de Noé
Ce trouble repose sur plusieurs symptômes caractéristiques :
- accumulation excessive de chiens, chats, rongeurs, etc.
- manque d’hygiène dans le logement
- refus d’aide extérieure (SPA, vétérinaires, voisins)
- déni total de la situation
- logement insalubre, envahi de déjections
- sentiment d’amour pour les animaux, sans conscience de la maltraitance
La personne atteinte ne se rend pas compte de la souffrance qu’elle inflige à ses animaux. L’animal devient peu à peu un refuge émotionnel, comblant un vide affectif profond. Ce comportement est souvent alimenté par la solitude, un traumatisme antérieur ou un attachement excessif.
Les conséquences sur les personnes atteintes
Le syndrome de Noé engendre :
- isolement social profond
- conflits avec les voisins (odeurs, bruits, nuisances)
- conditions de vie insalubres
- risques sanitaires (maladies zoonotiques, infestations)
- honte, anxiété, dépression
- perte de repères dans la réalité
Sans intervention, la situation peut dégénérer. Une prise en charge psychologique est souvent nécessaire.
Les conséquences pour les animaux
Les animaux souffrent de :
- malnutrition
- maladies infectieuses
- absence de soins vétérinaires
- promiscuité permanente
- troubles du comportement
- maltraitance involontaire
Le manque d’espace et d’hygiène favorise les infections. Le taux de mortalité est élevé. Par ailleurs, ce n’est plus un refuge : c’est une maltraitance déguisée.
Comment cerner et aider une personne atteinte ?
Plusieurs signes doivent alerter :
- présence excessive d’animaux dans un espace réduit
- odeurs persistantes d’urine et de déjections
- discours confus ou dans le déni
- refus d’entrer dans le logement
- isolement et honte
Pour aider :
- contacter un travailleur social
- alerter la SPA ou les services d’hygiène
- accompagner vers un suivi psychiatrique
- envisager une intervention de nettoyage spécialisé